Astronomie amateur pour les débutants
18 Octobre 2021
Le réticule qui se trouve à l'intérieur d'un viseur polaire est constitué d'un cadran circulaire qui est, en fait, celui d'une horloge. C'est à la circonférence de celui-ci qu'il faut positionner l'étoile polaire. L'application indique une heure (qui ne correspond pas à l'heure réelle, il s'agit d'une indication). Il suffit de mettre la polaire sur le cadran à l'heure indiquée, à condition bien sûr que la croix centrale soit bien horizontale et verticale (sans quoi la position ne correspondrait plus). Il n'est pas nécessaire de mettre le « zéro » en haut, par contre il faut bien penser que c'est le « douze » (heures) qui est en haut, comme sur une montre, en somme.
Les coordonnées azimutales varient au long de toute une journée et correspondent aux points cardinaux. Celles-ci sont liées directement à la rotation de la terre et à l'endroit où on se situe.
Les coordonnées équatoriales varient tout au long de l'année et sont sans rapport avec les points cardinaux. Elles sont en rapport avec la rotation de la terre autour du soleil, le « zéro » correspondant avec le croisement de l'écliptique et de l'équateur céleste (projection de l'équateur terrestre) le jour de l'équinoxe de printemps. L'ascension droite augmente dans le sens anti horaire.
Ces coordonnées varient très lentement dans le temps en raison de la précession des équinoxes. Les logiciels indiquent à la fois les coordonnées équatoriales de la date et celles valables en l'an 2000.
Pour plus d'infos voir cet article plus complet :
Opération d'alignement des miroirs primaires et secondaires d'un newton.
La lumière entrant par le « haut » du tube est réfléchie par le miroir primaire (celui situé au « fond » du tube) puis renvoyée vers le miroir secondaire et enfin en direction de l'oculaire.
Cela ne peut se faire (on ne peut obtenir une image nette) que s'ils sont correctement alignés. J'utilise un laser de collimation que l'on place dans le PO à la place de l'oculaire qui envoie un faisceau sur le miroir secondaire puis vers le primaire et le renvoie par le même chemin.
1) le point rouge du laser arrive au centre du miroir primaire (sur la pastille qui y est collée) > vérifier que le retour est ok, sinon régler celui-ci pour qu'il atteigne la cible au centre (voir photo ci-dessous).
2) le point rouge n'est pas au centre du miroir primaire > régler le miroir secondaire pour l'y ramener. Quand c'est ok, reprendre le point 1 (ci-dessus)
Cette opération est à faire à chaque sortie, surtout si on transporte son instrument pour aller sur son site d'observation. Et elle doit de toute façon être vérifiée régulièrement.
Opération à faire de jour sur une cible terrestre lointaine (objets pointus, peuplier, clocher).
1) Mettre la cible au centre de l'oculaire aussi précisément que possible, s'aider d'un oculaire réticulé ou d'un APN avec la « grille » en diagonale.
2) Régler le viseur avec les vis (trois) pour amener la cible au centre de ce dernier.
On ne doit bien sûr pas bouger le tube entre les deux opérations.
La précision de ce réglage est essentielle pour trouver les cibles recherchées.
Le support habituellement fourni avec ces chercheurs ne sont pas très stable dans le temps (ils se dérèglent assez vite). On pourra les remplacer par des supports plus fiables (voir photo) qui conserveront le réglage tout au long de la session.
Il existe également des chercheurs coudés, redressés ou non, pour faciliter la position de l'utilisateur.
Il s'agit d'une échelle qui indique la luminosité d'un astre. Les nombres positifs les plus élevés indiquent les astres les moins lumineux tandis que les nombres négatifs indiquent ceux les plus brillants.
L'étoile la plus brillante du ciel, Sirius, correspond à la magnitude de -1,45, le soleil -26 et la polaire (par exemple) 2.
On ne voit à l’œil nu que les étoiles jusqu'à une magnitude de 6 (avec de bons yeux et un beau ciel) et la magnitude maximum (c'est à dire les étoiles les moins brillantes) dépend de l'instrument que l'on utilise.
Il s'agit là de la luminosité « réelle » de chaque objet perçue depuis la Terre, ce que l'on voit effectivement dans le ciel dépend aussi des conditions atmosphériques (hors nuages).